À partir de l'argument et de la preuve qui suivent, choisissez l'explication qui serait jugée bonne.
D'abord, il est vrai de dire que dans la pièce de Marcel Dubé, les personnages font preuve de lâcheté puisque Joseph est un alcoolique irresponsable. Alors qu'il doit de l'argent à son père, il lui avoue : «La vérité, c'est que j'ai bu la moitié de ma paye et que j'ai flambé le reste dans une barbotte.»
Dans ce passage, on voit bien que Joseph est lâche puisqu’il préfère boire sa paye et jouer aux jeux d’argent plutôt que de rembourser son père. Ses engagements familiaux semblent passer après son désir de s’amuser.
Joseph a un sérieux problème : il boit la moitié de sa paye et flambe le reste dans une barbotte, ce qui montre qu’il est irresponsable.
Dans ce passage, il y a présence d’une métonymie puisque Joseph ne boit pas réellement la moitié de sa paye, mais il boit plutôt de l’alcool qu’il s’achète grâce à cette paye. Aussi, la « barbotte » renvoie à des bars où les gens jouent à des jeux d’argent, ce qui relève d'un langage familier.
Quelle citation est bien faite du passage suivant : «J’ai vécu seule avec l’alcool des étés entiers à Neauphle»?
Dans «L’alcool», Duras affirme que «J’ai vécu seule avec l’alcool des étés entiers à Neauphle. »
Dans «L’alcool», Duras affirme qu’elle a «vécu seule avec l’alcool des étés entiers à Neauphle.»
Dans « L’alcool », Duras affirme que : « J’ai vécu seule avec l’alcool des étés entiers à Neauphle. »
Dans « L’alcool », Duras affirme « J’ai vécu seule avec l’alcool des étés entiers à Neauphle. »
À partir de l'argument et de la preuve qui suivent, choisissez l'explication qui ne serait pas jugée bonne (celle qui est incorrecte).
Dans le texte de Roy, Florentine fuit l'homme qu'elle a aimé dans le passé. Lorsqu'elle le voit dans la rue, elle est tentée d'aller vers lui, mais décide d'en faire autrement : «Alors, retenant sa respiration, les mains moites, elle lui tourna le dos, elle se glissa dans l’ombre d’une voiture stationnée, elle attendit sans bouger, les tempes bourdonnantes, qu’il eût passé près d’elle sans la reconnaître.»
Florentine sait que d’aller vers Jean n’est pas une bonne idée. Elle préfère tourner la page et passer à autre chose en le fuyant.
Florentine ressent beaucoup d’angoisse devant Jean. Les effets physiques sont immédiats : ses mains sont «moites», ses tempes «bourdonnantes». Ses gestes eût même montrent la résignation de Florentine à se cacher : elle tente de ne plus faire de bruit, contrôlant même sa respiration, elle se cache et attend. Elle décide de fuir cet homme qui est cause de tout son trouble.
Florentine emploie une gradation pour indiquer la façon dont elle réagit : elle va d’abord vers Jean, mais décide ensuite de se cacher, puis attend qu’il passe. Ainsi, du mouvement « aller vers Jean », elle en vient à une position passive où elle attend qu’il passe. C’est donc dire qu’elle veut à tout prix fuir cet homme.
Quel début d'introduction jugez-vous incorrect?
Dès le début du XVIe siècle, en Allemagne, la triple figure du pauvre, du mendiant ou du vagabond fait son apparition dans la littérature. Quelques écrits, ici et là, mettent en scène la vie des pauvres gens. Or, ce n’est que le siècle suivant que les représentations du pauvre se multiplient dans les écritures européennes. Depuis, plusieurs œuvres littéraires, dont Zone du Québécois Marcel Dubé, abordent la vie de ces gens. Dans la littérature française, les poètes Charles Baudelaire et Jacques Prévert mettent en scène des personnages pauvres dans leurs poèmes respectifs «Les yeux des pauvres» et «La grasse matinée». Ils présentent d’ailleurs la pauvreté de la même façon.
Depuis toujours, la pauvreté existe. En Afrique, il y a encore beaucoup de pauvreté. Les gens souffrent de maladies qui sont depuis longtemps enrayées des pays occidentaux, ils meurent de faim et de soif. Or, est-il juste de dire que, dans le poème «La grasse matinée» de Jacques Prévert et dans le poème en prose «Les yeux des pauvres» de Charles Baudelaire, la pauvreté est présentée de façon similaire?
Dans les livres, les films, les pièces de théâtre, il n’est pas rare de voir évoluer des personnages provenant de divers milieux socioculturels. Par exemple, dans l’émission de télévision américaine South Park, le personnage de Kyle, qui provient d’une bonne famille juive de la classe moyenne, a pour ami le petit Kenny, né dans une pauvre famille irlandaise. Si riches et pauvres se côtoient dans cette émission, certains pauvres vivent de façon isolée, comme s’ils étaient coupés du monde. Par exemple, dans «La grasse matinée» de Jacques Prévert, le personnage pauvre ne fréquente personne ni ne parle à personne. Un autre Français, Charles Baudelaire, écrit aussi à propos de la pauvreté dans «Les yeux des pauvres». Il met en scène une famille pauvre qui est aussi coupée de la société, à l’extérieur d’un café où les riches peuvent boire et manger. S’ils abordent tous deux la pauvreté, est-il juste de dire que, dans ces poèmes, la pauvreté est présentée de façon similaire?
Il n’y a rien de pire que la faim. Lorsque nous avons faim, nous manquons de concentration, de patience; nous sommes facilement irrités. Et alors, comme il est bon de manger pour soulager cette faim ! Or, certains ne peuvent jamais soulager leur faim et doivent se contenter de regarder les autres manger. Les pauvres, les vagabonds, ne peuvent jamais remédier à cette faim qui les tenaille et à ce désir de pouvoir acheter des vivres, posséder de belles et bonnes choses. C’est ce que mettent en scène les poètes français Charles Baudelaine et Jacques Prévert. Or, est-il juste de dire que, dans «Les yeux des pauvres» et dans «La grasse matinée», la pauvreté est présentée de façon similaire?
Dans un plan nuancé (de type OUI-OUI-NON), quels marqueurs pour chaque début des trois paragraphes vous semblent adéquats?